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Salon des Plumes Indépendantes 2018 : le bilan

C’est avec émotion qu’Erika Boyer et moi avons clôturé dimanche soir la première édition du Salon des Plumes Indépendantes 2018. Emotion et vague sentiment d’irréel, tant la journée est passée vite. Pour prolonger encore un peu ce beau moment, petit retour sur le déroulement de la journée.

J’ai dormi deux-trois heures à tout casser, j’ai rêvé salon non-stop mais le lever se révèle moins difficile que prévu. C’est le jour J, celui qu’on prépare depuis des mois !

Captieux dort encore, seulement animé par les lueurs orangées des réverbères et celle de la boulangerie à peine ouverte. Je récupère les baguettes commandées pour les sandwichs et je file au Centre Culturel où m’attendent déjà Erika et Agnès de Cize.

Pendant qu’Erika termine les derniers préparatifs (l’arbre à poèmes, les banderoles, etc), Agnès et moi commençons la préparation des sandwichs. Il s’avère dès le premier que je ne suis guère douée ! Heureusement, mon mari, mes parents, ma sœur arrivent pour nous prêter main-forte. Ils sont suivis par Jacqueline Laforgue, Frany Jane Cavalier et son mari Patrick. Tout le monde s’active et, malgré la brume qui entoure encore la salle, le salon commence à prendre vie.

Les auteurs arrivent peu à peu, s’installent, profitent du petit-déjeuner. Un moment paisible et convivial. Je rencontre enfin toutes ces Plumes Indépendantes avec qui je discute depuis des mois via les réseaux. Je retrouve avec plaisir ceux que je connais déjà, découvre de nouveaux auteurs, je suis ravie également de rencontrer Aurélie du blog Des livres et moi, qui me suit depuis mes débuts !

Le salon ouvre ses portes. Les premiers visiteurs arrivent, timidement. Un peu trop timidement. Angoissée chronique que je suis, j’imagine déjà le pire : et si personne ne vient ? Et si les auteurs se retrouvent désœuvrés, sans personne à qui dédicacer ?

Mais je n’ai pas le temps de m’appesantir sur mes craintes, car déjà c’est l’heure de la première table ronde sur la liberté d’écriture avec Frany Jane Cavalier, Yannick Giammona et Antoine Delouhans, animée par Flore Avelin. Le début est hésitant, je prends le micro pour réclamer l’attention de la salle (pardon pour ce ton de vieille prof que j’ai pris et qui a fait sourire quelques-uns d’entre vous).

Pendant qu’Erika gère la caméra, je prends quelques photos. La table ronde se déroule sans accroc, puis commence à 11h l’atelier marque-page (dont ma sœur est ressortie ravie de sa création !). Ainsi la matinée a filé à toute vitesse.

Le coup de feu à la buvette ! Je lâche toutes mes occupations pour aider au service. Pour une raison mystérieuse, tout le monde a mangé sur le tard, et nous devons décaler la sieste littéraire animée par Laurent Rétoret, Flore Avelin et Agnès de Cize, ainsi que la conférence de Bookelis sur l’autopublication. Finalement, nous parvenons à ajuster les différentes activités et à nous tirer de ce mauvais pas. Au passage, bravo à Erika qui a tout fait pour rameuter des visiteurs aux différentes interventions !

De mon côté, je continue à courir partout. Les auteurs, adorables, font tout pour me détendre et me rassurer : la journée se passe bien ! Tout le monde est ravi. Je parviens à dédicacer malgré tout quelques-uns de mes livres, ainsi que des recueils de l’association. J’ai le plaisir de croiser des visages connus parmi les visiteurs, dont l’auteur Margaux Gilquin.

Un petit regret toutefois : je n’ai pas eu le temps d’aller voir l’atelier jeu organisé par Story Pitchers, un jeu qui pourtant m’intéressait. J’ai pu suivre la seconde table ronde sur le récit régional, avec les auteurs Brigitte Hue-Pillette, Agnès de Cize et Jacqueline Laforgue. Enfin, je me suis accordée le petit luxe d’assister à la lecture théâtralisée animée par Laurent Rétoret, Hilda Alonso, Antoine Delouhans et Chris Red, sur le livre « Intérieur Bar » de Laurent Rétoret. Un beau moment, apaisant, hors du temps.

Le salon des Plumes Indépendantes 2018 ferme ses portes. Certains auteurs commencent déjà à ranger leurs livres, tandis que nous nous fendons d’un message de remerciement. C’est l’heure de l’apéritif et du rangement. J’ai à peine le temps de sortir quelques bouteilles du frigo que la salle est déjà presque vide. Tous les auteurs encore présents nous ont fait la surprise de ranger tables et chaises ! J’en suis à devoir les arrêter pour qu’ils se reposent et profitent de l’apéritif.

Tout le monde est parti, la salle semble bien vide et froide d’un coup, mais la journée n’est pas encore finie. Il faut terminer le rangement, enlever la décoration, vider les frigos, trier les invendus, nettoyer la cuisine et les toilettes, ranger la salle des sociétés… L’épuisement est immense. Rentrée chez moi à 21h, il faut encore décharger en partie les voitures et mettre au frais certains produits.

Le lendemain, je retourne à la salle à 8h, notre fournisseur vient récupérer les boissons. S’ensuivent nettoyage de la cuisine et de l’entrée, état des lieux, récupération de la signalétique et de la banderole. Le reste de la journée, il faut finir de ranger tout le matériel et faire les comptes.

Ce fut une journée formidable. Certes, je n’ai pas pu en profiter autant que je l’aurais souhaité, mais tout de même, j’ai été très heureuse de retrouver des auteurs que j’apprécie beaucoup, et d’en découvrir que je ne connaissais pas encore.

Les retours des exposants et des visiteurs sont globalement très positifs. L’organisation a été louée, ainsi que la décoration du lieu, le panneau « Découvrez votre auteur », l’arbre à poèmes. Les ateliers et tables rondes ont été appréciés.

Quelques bémols ont été soulignés sur le manque de signalétique (promis, on fera un effort l’an prochain) et l’affluence timide dû à la localisation rurale. Sur ce point, je suis partagée car, en effet, les Capsylvains ne s’intéressent pas à la littérature autant qu’on aurait pu le souhaiter (et ce malgré une communication locale). Mais n’était-ce pas notre pari, justement, de contribuer à la visibilité de la culture dans l’espace rural ? A réfléchir…

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